Il n’y a pas d’acte d’accusation plus révélateur des efforts environnementaux de l’Australie que la liste des victimes de la flore et de la faune du pays. Depuis l’arrivée de la première flotte en 1788, l’Australie a perdu environ 100 espèces uniques de flore et de faune. Chaque décennie, une ou deux espèces animales supplémentaires viennent s’ajouter à cette liste.
« Nous sommes désormais la capitale mondiale de l’extinction », déclare la ministre fédérale de l’Environnement, Tanya Plibersek, dans son journal d’aujourd’hui. Âge du dimanche. Quelle terrible réalisation, et cela de la part d’un pays avec l’une des densités de population les plus faibles au monde.
Plibersek se rend mercredi au sommet de la biodiversité COP15 à Montréal, déterminé à mettre fin aux extinctions australiennes et à faire pression pour une plus grande action internationale pour protéger les terres, les océans et les espèces du monde.
Elle est également déterminée à empêcher l’UNESCO d’inscrire la Grande Barrière de Corail sur la liste du patrimoine mondial en voie de disparition, après qu’un rapport de l’agence des Nations Unies a déclaré que l’Australie ne faisait pas assez pour arrêter le réchauffement climatique qui a mis le récif en danger.
La meilleure façon d’empêcher que cela se produise est que l’Australie fasse plus pour arrêter le réchauffement climatique, il est donc bon d’entendre Plibersek plaider pour un «objectif fort» sur les émissions climatiques.
Il est bienvenu qu’une personne de la stature et des capacités de Plibersek soit maintenant en charge du portefeuille de l’environnement.
Même si elle a peut-être été déçue de ne pas conserver le portefeuille de l’éducation, en tant que ministre de l’environnement, elle a rehaussé le profil des défis de la biodiversité auxquels l’Australie et le monde sont confrontés et s’est lancée dans un programme ambitieux de révision des lois environnementales du pays.
La décision du gouvernement fédéral d’adopter des normes environnementales nationales plus strictes et de créer une agence nationale de protection de l’environnement, à la lumière d’un examen législatif cinglant, mérite d’être applaudie.
Mais le nouvel organisme doit être plus que symbolique, un exercice de vertu signalé par un nouveau gouvernement désireux d’établir ses références environnementales.