La séquence de victoires de Wall Street prend fin ; L’ASX s’apprête à ouvrir plus haut

Dans le même temps, les dépenses des consommateurs américains se sont renforcées davantage que prévu en décembre. Cela a contribué à apaiser les inquiétudes selon lesquelles une économie américaine résiliente, qui a jusqu’à présent refusé de sombrer dans une récession annoncée depuis longtemps, pourrait entraîner une pression à la hausse sur l’inflation.

On s’attend à un certain ralentissement du marché du travail dans les mois à venir, ce qui calmerait davantage la pression sur l’inflation, mais pas suffisamment pour stopper la croissance de l’économie. Le marché attend donc avec impatience ce que Gregory Daco, économiste en chef chez EY, appelle « le Saint Graal de la croissance non inflationniste ».

Les rendements des bons du Trésor ont fait un yo-yo sur le marché obligataire après la publication du rapport, mais ont ensuite légèrement augmenté. Le rendement des bons du Trésor à 10 ans a légèrement augmenté à 4,13 pour cent contre 4,12 pour cent jeudi soir.

La prochaine réunion de la Réserve fédérale la semaine prochaine se terminera probablement sans modification des taux d’intérêt, mais les traders sont divisés sur la question de savoir si elle pourrait commencer à réduire les taux en mars. Cela constituerait un revirement radical par rapport aux deux dernières années, lorsque la Fed a augmenté son principal taux d’intérêt jusqu’à son plus haut niveau depuis 2001. Elle tente de ralentir l’économie et de nuire suffisamment aux prix des investissements en augmentant les taux d’intérêt pour maîtriser pleinement l’inflation.

Les traders parient que la Fed réduira ses taux d’intérêt jusqu’à six fois cette année, selon les données du groupe CME. Ce serait le double de ce que la Fed elle-même a indiqué.

Les critiques affirment que l’excès de zèle pourrait être une source de déception pour les marchés financiers après leurs grands rallyes de ces derniers mois.

Mais pour l’instant, l’ambiance reste plutôt exubérante à Wall Street.

American Express a bondi de 7,1 pour cent, soit la plus forte hausse de l’indice S&P 500, même si elle a publié des résultats pour le dernier trimestre plus faibles que prévu. Il a donné des prévisions de revenus et de bénéfices pour l’ensemble de l’année 2024 qui étaient supérieures à celles des analystes, tout en annonçant également son intention d’augmenter son versement de dividendes aux investisseurs.

Colgate-Palmolive a grimpé de 2 pour cent après que la société qui contrôle plus de 40 pour cent du marché mondial du dentifrice a annoncé pour le dernier trimestre des bénéfices et des revenus plus élevés que prévu par les analystes.

JetBlue Airways a augmenté de 3,6 pour cent après avoir annoncé qu’elle pourrait mettre fin à son offre d’achat de son rival Spirit Airlines dès ce week-end. Un juge fédéral a déjà bloqué l’accord, craignant qu’il n’entraîne une hausse des tarifs pour les clients, ce à quoi les deux compagnies aériennes avaient annoncé leur intention de faire appel.

Les actions de Spirit ont chuté de 13,4 pour cent, portant sa perte pour l’année à près de 62 pour cent.

Sur les marchés boursiers étrangers, les indices étaient plus élevés dans une grande partie de l’Europe mais mitigés en Asie.

Le Hang Seng de Hong Kong a chuté de 1,6 pour cent, restituant une partie de son fort gain de la semaine, stimulé par les mesures prises par les autorités chinoises pour stabiliser les marchés et la deuxième économie mondiale. L’indice Nikkei 225 japonais a chuté de 1,3 pour cent, réduisant ainsi son important gain pour l’année jusqu’à présent.

PA