La voix au parlement « un piège pour l’opposition »: Sussan Ley

Le Premier ministre Anthony Albanese utilise le référendum Voice to Parliament pour tendre un piège politique à l’opposition, selon la chef adjointe du Parti libéral Sussan Ley, et comme tremplin possible vers des élections fédérales anticipées.

Dans un discours enflammé aux vrais croyants du Parti libéral dans le siège incontournable de Curtin en Australie-Occidentale, Ley renforcera l’hostilité de la Coalition envers le référendum, juste un jour après le lancement officiel de la campagne du Oui.

Sussan Ley a attaqué la gestion du référendum par Albanese.Crédit:James Brickwood

Qualifiant la campagne de reconnaissance autochtone de projet vaniteux travailliste, le chef adjoint de l’opposition affirmera qu' »Anthony Albanese préférerait voir le Parti libéral dire non et ce référendum échouer que le Parti libéral dire oui et ce référendum réussir ».

« C’est au cœur de tout ce qui motive son programme sur cette question. »

Alors que Ley dira, selon une copie préliminaire du discours, qu’elle n’a aucun doute que le Premier ministre veut voir de meilleurs résultats pour les Australiens autochtones, « le problème ici est qu’Anthony Albanese a lié la reconnaissance constitutionnelle de nos premiers Australiens – que tout le monde à travers le parlement soutient – ​​à un concept appelé la voix qu’il ne peut pas expliquer ».

« Il veut que ce référendum réussisse, oui, mais seulement à ses conditions. Malheureusement, je soupçonne qu’il utilise ce référendum comme plate-forme pour une élection anticipée.

Alors que le gouvernement aurait besoin d’un double déclencheur de dissolution pour se rendre à des élections au premier semestre 2024, l’opposition a voté contre une législation majeure, y compris le Fonds de reconstruction nationale du gouvernement.

Si les Verts devaient emboîter le pas et abattre la NRF deux fois en trois mois, cela donnerait au gouvernement le déclencheur dont il a besoin – et si la voix est adoptée lors d’un référendum sans le soutien de l’opposition, une élection anticipée serait une option tentante pour les travaillistes. .

Ces propos représentent un durcissement de la position de l’opposition sur le référendum, qui aura lieu dans les derniers mois de l’année et conserve le soutien d’une majorité d’électeurs.