Bandt a déclaré mercredi qu’il envisagerait des propositions qui n’interdisent pas les projets de combustibles fossiles et le gaz mais limitent la pollution des nouveaux projets, déclarant qu’il était enfermé dans des négociations à huis clos avec Bowen « pour trouver un moyen d’arrêter la pollution par le charbon et le gaz ».
Le mécanisme de sauvegarde obligera les émetteurs industriels qui génèrent plus de 100 000 tonnes de gaz à effet de serre par an à réduire leur empreinte carbone d’environ 5 % par an jusqu’à la fin de la décennie.
Le programme fixe l’objectif de limiter les émissions totales de tous les grands pollueurs, y compris les nouvelles mines, gisements de gaz ou usines, à 1233 millions de tonnes d’ici 2030.
Une option explorée dans les négociations entre les Verts et le gouvernement est de rendre le plafond des émissions totales juridiquement contraignant, de fixer une limite exécutoire qui pourrait limiter la possibilité d’approuver de nouveaux développements de charbon ou de gaz.
Les scientifiques ont calculé que l’objectif climatique du gouvernement pour 2030 est compatible avec une action qui générerait environ 2 degrés de réchauffement climatique, au-delà de l’objectif de l’Accord de Paris de maintenir le chauffage à 1,5 degré pour éviter le pire des dommages potentiels du changement climatique.
Le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat des Nations Unies a publié lundi son rapport annuel sur le changement climatique, avertissant que le monde avait une dernière chance d’intensifier l’action climatique ou de causer de profonds dommages à la Terre.
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