Les avocats de Drumgold affirment que certaines des conclusions de Sofronoff à son encontre étaient juridiquement déraisonnables, que certaines ne relevaient pas de la compétence de l’enquête et qu’il n’avait pas bénéficié d’un procès équitable par rapport à d’autres. Drumgold allègue également que la fuite du rapport lui a porté atteinte à la justice naturelle et a donné lieu à une crainte raisonnable de partialité de la part de Sofronoff.
Les agents de l’AFP Michael Chew, Scott Moller, Marcus Boorman, Robert Rose, Trent Madders et Emma Frizzell ont demandé vendredi à se joindre au procès de Drumgold en tant que requérants, affirmant qu’ils souhaitaient que les conclusions de l’enquête soient maintenues car elles affectaient leur réputation.
« Les conclusions et commentaires formulés dans le rapport qui les concernent (…) font partie d’un dossier public sur des questions liées à leur réputation et à leur carrière », indique la demande de la police.
Kate Eastman SC, représentant les policiers, a demandé d’ajourner l’audition de la demande en raison du « volume important de documents en vertu de la Loi sur les enquêtes » et de tous les dossiers de l’enquête.
Le juge par intérim de la Cour suprême d’ACT, Stephen Kaye, a ajourné la requête des agents de l’AFP au 15 décembre.
L’avocat de Sofronoff, John Sheahan KC, avait soutenu plus tôt que Drumgold n’avait pas besoin d’accéder aux communications concernant la participation de Sofronoff à l’événement médiatique, affirmant que son aveu selon lequel il avait accepté l’événement était une preuve suffisante.
« Je peux comprendre la curiosité de mon éminent confrère… il préfère savoir quand, comment et quels étaient les problèmes… mais ce tribunal ne mène pas de commission d’enquête sur la commission d’enquête », a-t-il déclaré.
Mais Dan O’Gorman SC, représentant Drumgold, a déclaré que l’aveu de Sofronoff n’entrait pas dans les détails des raisons pour lesquelles il avait accepté.
Kaye a demandé à Sheahan si les preuves dont disposaient déjà les avocats de Drumgold « saisiraient d’elles-mêmes les communications nécessaires à l’organisation de cette adresse », ce à quoi Sheahan a admis que non.
Kaye a ordonné aux avocats du conseil de remettre ces communications.
L’audience se poursuit.
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