Le Messie de Haendel touche toujours le cœur du chef d’orchestre du Sydney Philharmonia Brett Weymark

L’année prochaine, c’est le 20e anniversaire de Brett Weymark à la tête des Sydney Philharmonia Choirs. Pour célébrer cet événement marquant, il a programmé une sélection d’œuvres mettant en vedette plusieurs des « plus grands succès » de la musique chorale.

Aux côtés de Verdi Requiem et de Bach Oratorio de Noël il y aura une interprétation de la Huitième Symphonie époustouflante de Mahler, la soi-disant Symphonie des mille.

Weymark vise à recruter un chœur littéral de 1000 voix de tout le pays, qui s’entraîneront de manière indépendante avant de se réunir pour un week-end de répétitions et une représentation à l’Opéra de Sydney en juin.

Le projet, avoue-t-il allègrement, est « fou ».

« Nous venons tout juste d’ouvrir et je pense que nous avons déjà 250 chanteurs inscrits », dit-il. « Il y a toute une chorale à Melbourne qui est intéressée à venir, et nous avons une école de filles à Sydney qui va probablement acheter la plupart des billets pour la chorale d’enfants. »

La saison débutera en avril avec un autre oratorio de Haendel, l’opéra Samson.

« Samson a été écrit directement après Messie», déclare Weymark. « Prenant le chœur qui a fait Messie pendant tant d’années et les exposer à cette pièce, ce qu’ils n’avaient pas fait depuis longtemps, leur a semblé être une grande opportunité.

Un autre plaisir pour la foule, Carmina Burana, sera joué en septembre. Un favori des créateurs de publicités télévisées et figurant dans de nombreuses bandes sonores de films, Weymark est ravi de ramener le chef-d’œuvre de Carl Orff sur la scène de l’Opéra.

« Nous l’avons fait plusieurs fois, mais nous n’avons pas fait la version entièrement orchestrée depuis un certain temps », dit-il. « C’est un bon moment pour le ramener. C’est une musique très accessible même si elle parle de la vie médiévale.

Le programme 2023 est livré avec le slogan « Voice. Énergie. Joie. » et vise à tirer un trait catégorique sur les perturbations causées par la pandémie.

« C’est une façon de dire : ‘Nous sommes là. Nous sommes de retour », déclare Weymark.