Tout le monde adore la cuisine de Kareama, y compris les enfants Primrose, Elle et Chet, qui s'attachent de plus en plus au jeune homme. Mais le racisme est toujours là, couvant sous la surface. Il éclate lors d'un dîner pour les invités britanniques de Simon, lorsque Kareama présente le kina, un mets maori à base d'oursin, qui est rejeté sans ménagement.
Pour couronner le tout, Kareama est invité à exécuter le haka en tenue de chef, une invitation qu'il refuse poliment tout en étant l'objet de commentaires dégradants sur son ascendance. C'est un moment troublant, mais significatif et sûrement un motif de meurtre.
Mais Pomare est plus sournois que jamais, ce qui complique les conclusions évidentes auxquelles nous pourrions parvenir alors qu'Abbott découvre d'autres personnes qui auraient pu avoir un mobile pour tuer les Primroses. Parmi celles-ci figurent la séduisante jeune fille au pair française, le jardinier licencié et le professeur d'éducation physique de l'école soupçonné d'avoir des relations inappropriées avec Elle. C'est une intrigue alambiquée digne d'un roman policier de Ngaio Marsh et le grand écrivain néo-zélandais est invoqué à plusieurs reprises.
Encore plus significative est la leçon salutaire sur les défaillances du système de justice pénale résumée dans l’épigramme d’ouverture « des erreurs sont possibles dans tout système qui s’appuie sur le jugement humain ». On pourrait à regret ajouter, surtout lorsque la race est un facteur.