« Nous ne nous inspirons pas des politiciens, des groupes de pression, des lobbyistes, des militants, des bavardages sur les réseaux sociaux ou des critiques de salon. Nous sommes farouchement indépendants sur le plan éditorial.
« Il existe de nombreux métiers qui permettent de fonctionner à partir de ses convictions personnelles. Le journalisme n’en fait pas partie. Il existe de nombreux médias dont le principal atout est la partisanerie, l’opinion personnelle, les campagnes et la tentative d’exercer une influence. L’ABC n’en fait pas partie.
« Le journalisme est un métier difficile et nous avons des obligations quant à la manière dont nous nous comportons dans les espaces publics, y compris sur les réseaux sociaux. Nous ne pouvons pas compromettre notre statut de journalistes impartiaux, quelles que soient nos convictions personnelles.
Aux côtés du comité consultatif, l’ABC a également créé une plateforme d’orientation éditoriale, y compris des conseils sur la terminologie, après que le personnel ait exprimé ses inquiétudes quant au refus de la société d’utiliser des termes tels que « invasion », « occupation », « génocide », « apartheid » et « nettoyage ethnique » en relation avec la politique du gouvernement israélien et les allégations formulées par des groupes de défense des droits de l’homme.
« Nous tiendrons le personnel au courant de tous les conseils et recommandations concernant notre couverture que le responsable de l’information approuve. »
Un porte-parole d’ABC a déclaré que la chaîne instituait périodiquement des comités consultatifs pour les événements majeurs ou les sujets en cours, tels que le référendum Voice et les élections fédérales.
Jeudi, la médiatrice indépendante de la chaîne ABC, Fiona Cameron, a publié quatre enquêtes suite à des plaintes concernant quatre éléments de la couverture médiatique de la chaîne, ne trouvant aucune violation dans chaque cas.
Le bureau de Cameron a reçu 164 plaintes concernant le contenu d’un entretien avec l’ancien Premier ministre israélien Ehud Olmert le 1er novembre. 7h30 et un extrait de l’interview publié sur les réseaux sociaux.
L’extrait publié sur les réseaux sociaux comportait une question sur une frappe des Forces de défense israéliennes contre un camp de réfugiés à Gaza. Même si le médiateur n’a pas considéré que l’entretien enfreignait les normes éditoriales d’exactitude et d’impartialité, il a supprimé le message de X, anciennement connu sous le nom de Twitter.
La newsletter Business Briefing propose des articles majeurs, une couverture exclusive et des avis d’experts. Inscrivez-vous pour le recevoir tous les matins de la semaine.