Conclusion de la revue de Melbourne : Eucalyptus du Victorian Opera

OPÉRA
Eucalyptus ★★★★
Opéra Victorien, Théâtre du Palais, jusqu'au 19 octobre

Rossini disait cruellement de l'opéra de Wagner qu'on ne pouvait pas le juger à la première écoute, et qu'il n'en prévoyait certainement pas une seconde. Rossini pensait cela comme une insulte ; quand je dis que le nouvel opéra de Jonathan Mills pourrait avoir besoin d'une seconde audience, je veux dire l'inverse.

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au Palais.

Le compositeur australien d'origine britannique Mills a produit une partition complexe, souvent passionnante, émouvante mais stimulante qui, d'après les commentaires du public à la sortie, a montré que beaucoup avaient du mal à la comprendre. En fait, Mills s'ouvre sur son propre hommage à Wagner, un registre grave et silencieux, une distillation progressivement croissante de la nature qui rappelle . Il a également suivi Mozart en donnant de longues lignes legato aux principaux, contrastant avec des airs précipités au chœur.

C'est une excellente production. La librettiste expérimentée Meredith Oakes a écrit pour des compositeurs tels que Thomas Adès. Il s'agit d'une adaptation convaincante et intelligente du roman primé Miles Franklin de l'auteur australien Murray Bail sur un père qui offre sa fille en mariage à quiconque peut identifier les 500 variétés d'eucalyptus sur sa propriété.

Jonathan Mills a produit une musique complexe, émouvante, souvent passionnante, mais stimulante.

Oakes a utilisé le chœur de l'Opéra victorien comme une sorte de chœur grec, avançant et commentant le récit, et ils ont répondu par une performance de groupe exceptionnelle.

Le réalisateur Michael Gow est un dramaturge et metteur en scène réputé qui a donné vie à une mise en scène simple. L'ensemble efficace et économique de Simone Romaniuk comprenait une toile de fond semi-transparente bordée de gumtree avec l'orchestre derrière, de sorte que le chef d'orchestre Tahu Matheson (qui a amélioré sa réputation grandissante) apparaissait comme un fantôme émergeant d'un tronc d'arbre.

Cette coproduction entre le Victorian Opera, Opera Australia, le Perth Festival et le Brisbane Festival comptait une extraordinaire collection de solistes, dirigée par la soprano Desiree Frahn dans le rôle de la fille, Ellen. Quelle performance ! Un défi féroce de sauts vocaux et de notes aiguës constantes à plein volume a été relevé avec une conviction technique et émotionnelle. Simon Meadows, Michael Petruccelli, Samuel Dundas, Natalie Jones et Dimity Shepherd ont également excellé.