La cybersécurité va obtenir un superviseur national à la suite d’attaques de piratage

Le gouvernement fédéral nommera un haut fonctionnaire au sein du ministère de l’Intérieur pour diriger les efforts en matière de cybersécurité dans un contexte d’attention croissante aux menaces pour les consommateurs provenant d’attaques qui volent des données personnelles et mettent les services en danger.

Le gouvernement annoncera le nouveau poste – le coordinateur de la cybersécurité – lundi lorsqu’il réunira des chefs d’entreprise et des gouvernements pour une réunion qui vise à renforcer les défenses dans les systèmes d’entreprise et publics.

Le gouvernement organisera lundi une table ronde sur la cybersécurité.Crédit:iStock

Le nouveau coordinateur, qui n’a pas encore été nommé, sera soutenu par un bureau national pour la cybersécurité au sein du ministère de l’Intérieur pour coordonner le travail à l’échelle du gouvernement.

Le Premier ministre Anthony Albanese et le ministre de l’Intérieur Clare O’Neil tiendront une « table ronde » avec des chefs d’entreprise et des responsables de la sécurité du gouvernement pour discuter des dernières menaces et du niveau de préparation des réseaux australiens.

O’Neil a déclaré qu’il y avait un cas évident de changement sur la question.

« L’Australie a un patchwork de politiques, de lois et de cadres qui ne sont pas à la hauteur des défis posés par l’ère numérique », a-t-elle déclaré dans un communiqué avant la réunion.

« Les mesures volontaires et les plans mal exécutés n’amèneront pas l’Australie là où nous devons être pour prospérer dans l’environnement contesté de 2030. »

Le gouvernement prévoit un document de travail pour solliciter de nouvelles politiques et solliciter les points de vue de l’industrie, affirmant qu’il souhaite que les lois fédérales soient «adaptées à l’objectif» pour le paysage des menaces.

Le document soulève des idées sur la réforme de la loi sur la sécurité des infrastructures critiques, afin de protéger les systèmes et les données contre les menaces modernes, une décision qui devrait impliquer des coûts plus importants pour les entreprises pour défendre les systèmes et réseaux informatiques essentiels.