Pour que le NACC passe, le parti travailliste doit choisir la coalition ou le crossbench

Il existe une solution potentielle qui pourrait satisfaire la plupart des parties : conserver les « circonstances exceptionnelles » mais les définir clairement pour éviter que tout ne se déroule à huis clos. Comment écrire cette définition ? La réponse pourrait impliquer des querelles compliquées lorsque le Parlement reprendra le 21 novembre pour la dernière quinzaine de l’année.

D’autres changements sont également en jeu. Les travaillistes veulent que les commissaires soient nommés après un vote d’approbation à la majorité simple par le comité parlementaire qui supervise le NACC. La Coalition et le crossbench veulent exiger que les nominations soient approuvées par de plus grandes majorités (ils diffèrent sur les chiffres) afin que les partis non gouvernementaux aient plus leur mot à dire.

Les protections des journalistes devraient également faire l’objet d’amendements. Haines et Shoebridge ne veulent pas d’un résultat qui permette à une nouvelle commission de punir les médias pour avoir rapporté des informations divulguées.

Le fait est, cependant, que le projet de loi permet aux commissaires d’interdire les divulgations et de demander des peines de prison pour quiconque, y compris les journalistes, qui désobéit. Encore une fois, les grands partis pourraient unir leurs forces à ce sujet.

Le gouvernement est susceptible de faire adopter le projet de loi NACC par le parlement d’ici la fin de l’année, mais cela dépend du temps nécessaire pour son projet de loi sur les relations industrielles. Quelle facture doit être prioritaire ? Le CNLA est une promesse électorale; la négociation multi-employeurs ne l’est pas. La complexité même du projet de loi sur le lieu de travail signifie qu’il a besoin de plus de temps.

Ces derniers arguments façonneront le système national d’intégrité pour les années à venir. Les anciens juges du Centre pour l’intégrité publique ont souligné la nécessité d’audiences publiques ; les universitaires de Transparency International ont fait de même.

Le résultat le plus important, cependant, est le large soutien au projet de loi malgré les différences sur les détails.

Cela fait quatre ans que le gouvernement précédent a promis ce chien de garde. Maintenant, enfin, le projet de loi est sur le point d’être adopté. C’est un véritable exploit après une longue attente.

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