PAT’PATROUILLE : PUISSANTS CHIOTS ★★
G, 44 minutes
Si vous avez grandi dans les années 1980 et que vous avez maintenant vos propres enfants, vous pourriez ressentir un sentiment de nostalgie en les accompagnant jusqu’à ce long épisode d’une émission canadienne pour enfants animée par ordinateur. Un monde loin des prétentions de Pixar, Paw Patrol : Puissants chiots fixe ses standards bas à la manière traditionnelle des dessins animés du samedi matin : des blagues horribles, une moralisation banale et un effort minimal pour masquer le fait que l’objectif principal est de vendre des jouets.
Chaque chiot a une spécialité et un costume assorti.
Créée par Keith Chapman, qui nous a également donné Bob the Builder, la Paw Patrol est un escadron de chiots parlants sous le commandement d’un jeune garçon nommé Ryder (exprimé par Jaxon Mercey), qui mènent des opérations de sauvetage et assurent la sécurité des citoyens. d’Adventure Bay (une de ces villes de jeux vidéo qui semblent généralement étrangement vides, entourées de champs tout aussi déserts parsemés d’arbres génériques).
Chaque chiot a une spécialité et un costume assorti, à la manière des Village People : l’un est habillé en pompier, un autre en ouvrier du bâtiment, un troisième en flic (son slogan : « Ces puissantes pattes font respecter les lois ! » ). Il y a quelques chiots symboliques, le plus important étant un cockerpoo nommé Skye (Kallan Holley) qui porte du rose et sert généralement de guetteur.
Parmi les personnages humains, la seule femme remarquable est le maire hésitant Goodway (Deann Degruijter), qui est souvent en détresse à cause de la destruction de ses parterres de tulipes.
Bien que la politique de genre soit plutôt traditionaliste, le réalisateur Charles E. Bastien et son équipe sont parfaitement au courant de l’engouement pour les super-héros. Cette aventure voit le gang acquérir des pouvoirs spéciaux grâce à un météore brillant, ensuite arraché du musée local par le rival complice du maire Goodway (Ron Pardo), avec l’aide de son neveu geek (Chance Hurstfield).
Paw Patrol : Puissants chiots est court et doux.
Des poursuites et des escarmouches s’ensuivent, se produisant souvent dans les airs, l’équipe se basant dans une sorte de phare intérieur qu’elle atteint en rebondissant sur une rampe de lancement (tous sauf Skye, qui est capable de voler avec ses ailes nouvellement germées). Des touches comme celle-ci ont un attrait imaginatif indéniable, non seulement pour les enfants mais aussi pour les adultes, qui peuvent détecter une légère influence japonaise dans la combinaison d’un cadre rural confortable et de gadgets fantaisistes.
Mais soyons réalistes : aucune personne suffisamment âgée pour lire cette critique ne s’intéressera probablement beaucoup à ce film en soi. Ce que les parents doivent surtout savoir, c’est qu’il ne dure que 44 minutes, ce qui, d’un certain point de vue, peut ne pas sembler d’un excellent rapport qualité-prix. Là encore, cela réduit le risque que vous ou votre progéniture soyez agité, et vous serez à la maison à temps pour prendre le thé.