Tanya Plibersek annonce que l’Australie accueillera un sommet mondial sur l’environnement pour « dynamiser » les investissements dans la nature

L’Australie accueillera un sommet mondial sur l’environnement en 2024 dans le but d’obtenir des milliards de dollars de nouveaux investissements pour restaurer les habitats naturels et protéger davantage de zones d’un développement nuisible.

La ministre de l’Environnement, Tanya Plibersek, qui est à Montréal pour la conférence COP15 sur la biodiversité, annoncera dimanche que l’Australie accueillera le sommet pour « dynamiser » les investissements privés dans l’environnement.

Ministre de l’environnement et de l’eau Tanya Plibersek.Le crédit:James Brickwood

La plupart des ministres de l’environnement du monde devraient assister au sommet australien et Plibersek annoncera la ville hôte dans les mois à venir.

Plibersek adopte un programme de plus en plus ambitieux dans le portefeuille après avoir annoncé une série majeure de réformes des lois fédérales sur l’environnement qui créeraient une nouvelle agence nationale de protection de l’environnement.

Elle a également été le fer de lance des pressions à Montréal pour que tous les pays adoptent un objectif de protection de 30 % de leurs terres et de 30 % de leurs mers d’ici 2030 grâce à la création de réserves marines, de parcs nationaux et d’autres aires protégées.

Plibersek a déclaré que protéger et réparer la nature était un « travail énorme » et que même si les gouvernements ont un rôle important à jouer, ils ne peuvent pas le faire seuls.

« En Australie, on estime que nous devons dépenser plus d’un milliard de dollars par an pour protéger et restaurer la nature », a-t-elle déclaré.

« C’est pourquoi le sommet se concentrera sur la manière d’encourager le financement privé pour des projets de réparation de la nature sur le terrain, tels que la restauration des mangroves, la protection des voies navigables et le rétablissement de l’habitat des espèces menacées. »

Le sommet australien visera à trouver un moyen de mieux canaliser les investissements privés dans la protection et la réparation de la nature, ainsi qu’à aider les pays à atteindre les objectifs convenus à Montréal, tels que la protection de 30 % des terres et des mers d’ici 2030.