Le triathlon masculin et féminin se poursuivra grâce aux tests de qualité de l'eau de la Seine

Les triathlons olympiques féminin et masculin auront lieu mercredi après que les derniers tests de l'eau de la Seine ont montré des niveaux inférieurs de bactéries, mettant fin à des jours d'incertitude quant à la possibilité de la nage dans le centre de Paris.

La décision des organisateurs a été un soulagement pour les 110 athlètes qui s'attendaient à concourir, et pour les autorités parisiennes qui ont dépensé plus d'un milliard d'euros pour nettoyer la rivière et ont promis aux habitants une Seine baignable comme héritage à long terme des Jeux.

« Les résultats des dernières analyses d'eau, reçus à 3h20 du matin, ont été jugés conformes par World Triathlon permettant le déroulement des compétitions de triathlon », ont indiqué Paris 2024 et World Triathlon dans un communiqué.

De fortes pluies vendredi et samedi derniers, notamment lors de la cérémonie d'ouverture où les athlètes étaient trempés jusqu'aux os, ont sali la rivière et forcé le report des séances de familiarisation prévues dimanche et lundi, ainsi que de l'épreuve masculine mardi.

Le triathlon masculin suivra désormais immédiatement l'épreuve féminine mercredi, dont le début est prévu à 8 heures (16 heures AEST).

Les organisateurs avaient prévu de tenir l'événement le vendredi comme jour alternatif, si l'eau était toujours jugée dangereuse mercredi.

La France a dépensé des milliards pour nettoyer et décorer la Seine pour les Jeux olympiques.

Mais mercredi, les températures devraient grimper jusqu'à 35 degrés en raison d'une vague de chaleur annoncée. Le triathlon masculin devant débuter à 10h45 (18h45 AEST), il est probable que les hommes participeront à la compétition alors que les températures à Paris commencent à atteindre leur maximum.

Les Australiens Matt Hauser et Luke Willian, tous deux candidats à une médaille dans cette course, étaient « prêts à concourir », voulaient nager dans la Seine et étaient conscients que des mesures d'urgence étaient en place, a déclaré mardi aux journalistes la cheffe de mission australienne Anna Meares.