Veillée du festival de Sydney : Gunyah à Barangaroo

À l’ombre du Crown Sydney et à proximité de la merveille d’ingénierie qu’est la nouvelle station de métro, une structure bien plus modeste est apparue cette semaine à Barangaroo.

Construit à partir de matériaux naturels, notamment du bambou et des broussailles d'arbre à thé, l'auvent temporaire mesure environ six mètres de haut et crée une oasis d'ombre tachetée au-dessus d'un simple cercle de sable.

Dans le cadre du Sydney Festival, les organisateurs espèrent Veillée : Gunyah aura une signification qui s’étend au-delà de son apparence discrète.

Jake Nash chez Barangaroo : « Nous voulions créer un espace de rassemblement. »

«Cette année, pour Barangaroo Headland, nous voulions créer un espace de rassemblement», explique Jake Nash, conservateur du programme Blak Out du festival. «C'est un espace doux. Il ne s'agit pas d'un bâtiment à quatre murs et d'un arc de scène. C'est réglé dans le pays. Nous avons un magnifique cercle de sable, et c'est juste une autre façon pour les gens de s'engager, dirigée par nous, les membres des Premières Nations.

Jusqu'au 26 janvier, Veillée : Gunyah accueillera des conférences, des ateliers et des spectacles de danse et de musique dans le but de rassembler les peuples autochtones et non autochtones pour parler et – surtout – écouter.

Le premier atelier de danse, dirigé par Tynga Williams de la Brolga Dance Academy, a eu lieu plus tôt cette semaine.

« C'était tellement beau de voir des membres des Premières Nations et des non-Autochtones s'asseoir ensemble pour faire quelque chose de plus petit et qui a tant de sens », dit Nash. « Pour moi, l'idée que nous puissions communiquer, nous connecter et faire quelque chose d'un peu plus lent pendant quelques heures était vraiment belle.

«Je me suis assis là, j'ai écouté la conversation et j'ai observé les gens. C'est normal de rester assis en silence et de ne rien dire. Juste pour participer en écoutant.