J’aimerais penser que les obstétriciens et les sages-femmes se lancent consciemment dans leur profession parce qu’ils sont passionnés par le soutien aux femmes dans l’une des transitions les plus cruciales de leur vie. Ils apportent chacun leurs propres compétences et perspectives aux unités de naissance, ce qui peut parfois créer des divisions.
Mais la collaboration est possible et peut-être que maintenant, plus que jamais, nous avons besoin d’un front uni qui place la femme qui accouche au centre de la conversation (et non du débat).
Nous avons besoin à la fois d’obstétriciens et de sages-femmes, car sans eux, les maternités ne fonctionnent plus et les femmes se retrouvent sans options d’accouchement sûres et de soutien, comme nous l’avons vu dans Pierre GladstoneGeelong et Burnie Ces derniers mois.
La Dre Natalie Elphinstone est un excellent exemple d’obstétricienne ayant une approche collaborative centrée sur la femme. Elle donne la priorité à ses patients, alors lorsqu’une femme a demandé un césarienne assistée par la mère, Elphinstone a rédigé une nouvelle politique hospitalière pour la mettre en œuvre. Elle conseille désormais les obstétriciens internationaux qui souhaitent faire de même.
Elphinstone, comme beaucoup de ses collègues, estime que les expériences positives à la naissance sont importantes. Mais positif ne veut pas dire parfait. La recherche montre qu’un accouchement positif est celui où la mère peut faire des choix éclairés, et ces choix sont soutenus par son prestataire de soins, quels que soient le lieu et la manière dont elle accouche. Souvent, ces choix sont mieux communiqués via un plan de naissance.
L’enquête sur les traumatismes à la naissance est l’occasion d’entendre des mères qui ont subi un traumatisme à la naissance et, espérons-le, d’inciter à un changement de politique. Parce que chaque femme devrait pouvoir devenir mère sans supporter le poids du traumatisme de la naissance ni risquer de développer des symptômes de SSPT.
Le trouble de stress post-traumatique est si répandu chez les mères que des chercheurs et des psychologues internationaux font actuellement campagne pour que le SSPT lié à l’accouchement (CB-PTSD) soit reconnu par le manuel diagnostique et statistique (DSM) comme un sous-type de SSPT. C’est là que nous en sommes.
Nous devons passer moins de temps à discuter et plus de temps à trouver une solution. Cela semble politique, et c’est peut-être le cas, mais ne perdons pas de vue le problème en question. Nous n’avons pas besoin d’abandonner les projets de naissance, nous avons besoin d’une éducation à la naissance accessible et d’une continuité collaborative des soins tout au long de la grossesse et du post-partum. Nous voulons tous le même résultat, des mères et des bébés en bonne santé. Mais ils ne s’excluent pas mutuellement.
Peu importe l’endroit et la manière dont elle accouche, c’est la mère qui met son bébé au monde. Toutes les autres personnes impliquées la soutiennent. N’oublions pas cela.
Sophie Walker est la créatrice d’Australian Birth Stories, un podcast qui aide à préparer les mères aux réalités de l’accouchement.
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