Le spectacle monte en puissance tandis que Matsumoto enveloppe Aoyama dans des rames de papier roulé, la soulève sur ses épaules et la transforme en un monstre de papier géant. Elle plonge la tête la première dans une montagne de papier déchiré. Le public halète. Puis il est invité à se joindre à eux – des cris de joie s'ensuivent.
Le Club Origami a trouvé un jeune public reconnaissant.
Le père de Gus et Lachy, Viren, remarque qu'il s'agit d'un groupe d'âges très divers. Mais en observant le public se rouler joyeusement dans la tempête de neige, il hoche la tête d'un air approbateur. « C'est universel », dit-il. « On déchire des trucs et on les jette partout. On ne peut pas se tromper. »
Lachy crie : « Je suis au paradis ici ! » en passant.
MUSIQUE CLASSIQUE
Orchestre symphonique de Sydney : Symphonie pour orgue de Saint-Saëns
★★★½
Salle de concert de l'Opéra, 10 juillet
Révisé par Harriet Cunningham
Le grand orgue du Sydney Opera House Concert Hall est très patient. Il attend son tour, les rangées serrées de tuyaux d’argent qui bordent le fond de la salle – parfois silencieuses pendant des années, attendant simplement, comptant les mesures, jusqu’à ce que le moment soit venu. La nuit dernière, l’organiste français Olivier Latry a réveillé le géant endormi.
Le géant était grincheux dans l'ouverture du roman de Poulenc Concerto pour orguequi oscille entre une harmonie sévère à la Bach et un craquement de dissonance, mais Latry a vite charmé la bête. Sous la baguette de Stéphane Denève, le concerto s'est déroulé dans toute sa splendeur étrange, oscillant entre calme céleste, terreur stentorienne et pitreries foraines.
La sélection des voix de Latry pour le concerto s'est appuyée sur des contrastes dramatiques, appréciant les changements d'humeur soudains et les éclats francs sans complexe. Dans ce contexte changeant, les cordes de l'Orchestre symphonique de Sydney, dirigées par le premier violon associé Harry Bennetts, ont brillé par leur son d'ensemble chaleureux et cohérent. En rappel, Latry s'est lancé dans une course effrénée contre lui-même à travers les œuvres de Bach Partita en mi majeur. Il a gagné.
Camille Saint-Saëns Symphonie n° 3 en sol mineur, opus 78, connu comme le Symphonie pour orgueest gravé dans de nombreuses mémoires en raison de son utilisation dans le film de 1995 Bébé. Dans cette performance, Denève a fait ressortir le dense collage de souvenirs musicaux de l'œuvre : un râpement Irae meurt du laiton, un passionné Pathétique des cordes et, bien sûr, du magistral choral de Bach qui encadre le mouvement final.
Ces passages sont devenus des étapes caractéristiques d'un voyage quelque peu brumeux. Si les instabilités rythmiques étaient, la plupart du temps, dues à la syncope implacable de Saint-Saëns, la couleur et la clarté du Poulenc me manquaient. L'exception fut le mouvement lent central, dans lequel l'orgue et les cordes ont réalisé des pianissimos magiques en tissant des lignes grêles dans un tout homogène.
Le concert a été ouvert avec la première australienne de Flammenschrift (traduction approximative, « écrit en flammes ») du compositeur français Guillaume Connesson. Dix minutes torrides de rage, une démonstration d'énergie orchestrale explosive et d'engagement.
D'autres représentations du 11 au 13 juillet.
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